ACTUALITES HOMKI 6 min de Lecture | Février 2021

Le marché de l’immobilier face au télétravail

Le marché de l’immobilier face au télétravail - Homki

Alors que les Français n’ont cessé de vanter les mérites et les bienfaits du télétravail ces dernières années, la crise sanitaire de la covid 19 n’a fait que mettre en exergue cette nouvelle méthode de travail. En effet, depuis le 17 mars 2020, date du premier confinement national, le monde économique a dû s'adapter pour pallier les difficultés causées par l’état d’urgence sanitaire. A l’instar de tous les secteurs économiques, le marché de l’immobilier s’est vu revoir son organisation afin de limiter les pots cassés. Les agences digitales ont alors pris tout leur sens, à tel point que les spécialistes prédisent déjà un avenir radieux pour cette forme de travail.

1. Le télétravail mis à l’honneur

Alors que le télétravail ne concernait que 3% des salariés en 2017, il regagne, malgré lui, en popularité, en mars 2020 en touchant près de 42 % des Français. Dès l’annonce du premier confinement, seuls les commerces dits “essentiels” ont pu être épargnés de cette crise sans précédent. Sous les directives du gouvernement et pour limiter les risques de la pandémie, de nombreux secteurs économiques se sont vus contraints de fermer leurs portes au public et aux salariés.

Quelques semaines auront suffi à certains pour se retourner, sortir la tête de l’eau et penser à une nouvelle organisation afin de maintenir l’activité malgré le confinement. Bien que certaines activités semblent avoir plus de mal à pallier les difficultés, la majorité s’est finalement réjouie de ces changements. Alors que les salariés y ont goûté et les entreprises ont constaté sa réussite, aujourd’hui près de 76 % des salariés souhaitent ainsi maintenir cette nouvelle méthode de travail. Le télétravail s’est très vite associé à un sentiment de liberté et à la disparition d’une routine métro-boulot-dodo. Sans compter sur du stress et de la fatigue en moins en l’absence de transport et de foule en pleine heure de pointe, mais surtout un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et privée due sans doute à une plus grande flexibilité dans les horaires.

Néanmoins, bien que nombreux sont ceux qui considèrent le télétravail comme l'Eldorado du boulot, d'autres déplorent le manque d'interaction et d'isolement. En effet, le télétravail peut avoir des conséquences sur certaines personnes. Il n'est tout d’abord pas évident pour tout le monde de trouver de la motivation ou rester concentrer à la maison où les distractions sont nombreuses. Une maison n’est pas toujours adaptée pour exercer à plein temps une activité professionnelle. D’après le baromètre de Malakoff, 43 % des personnes interrogées ayant dû travailler à domicile pendant le confinement ne disposaient pas d’un espace dédié. De plus, le manque de lien social peut parfois en déranger certains. Travailler seul chez soi, sans collaborateur, sans pause café, sans déjeuner entre collègues tend à une forme d’isolement, de solitude voire de dépression. Enfin, en télétravail, l’activité est magnifiée. La sédentarité poussée à son extrême peut avoir des conséquences sur l’état mental, et même physique et pour certain ses conditions peuvent être fatales.

Mais le télétravail n’a pas seulement mécontenté certains les salariés.. En effet, de nombreux employeurs n’ont vu guère d’avantage à cette nouvelle méthode de travail. En effet, de par la distance, la communication et la gestion des projets peuvent sembler bien plus complexes. Sans vision directe, l’employeur se trouve alors dans une situation délicate pour superviser le travail de son salarié. Enfin, au-delà des problèmes de confidentialité de données, le télétravail engendre un coût parfois conséquent pour l’entreprise. En effet, un simple ordinateur et une connexion wifi ne suffit pas toujours pour qu’un salarié puisse travailler efficacement de chez lui.

Pour finir, bien que le télétravail ait le vent en poupe dans de nombreux secteurs économiques, il ne faut pas laisser de côté les quelques activités qui, malgré la meilleure volonté du monde, ne peuvent pas avoir recours à cette nouvelle méthode de travail. En effet, tous les métiers ne sont pas adaptés au télétravail, ni tous les salariés aptes à l’adopter. En France, bien que près de 8,5 millions d'emplois pourraient être concernés par cette organisation, en face, ce sont près de 19 millions d'agriculteurs, ouvriers, soignants, travailleurs du BTP qui en sont exclus.

Face à ce constat, on pourrait alors se demander dans quelle mesure le secteur de l’immobilier a pu s’inscrire dans cette nouvelle ère.

2. Le télétravail et l’immobilier font-ils bon ménage ?

Ce tableau idyllique du travail à la maison pose tout de même certaines limites. Force est de constater que les débuts du télétravail dans l’immobilier n’ont pas connu un franc succès pour tous. En effet, selon un sondage Opinion System, aux premières annonces du gouvernement début mars, seules 2 agences sur 10 ont mis en place le télétravail, quand 61 % ont eu recours au chômage partiel et 19 % ont pris partie de suspendre leur activité.

Bien que les outils digitaux tendent à rendre possible, dans une certaine mesure, la prise en charge de certaines tâches à domicile, le télétravail semble quelque peu compliqué parfois. En effet, le métier d’agent immobilier est avant tout un travail de terrain ; la relation humaine est au cœur de l’activité et la distance peut alors rendre les choses difficiles, voire impossibles. La prospection, l’estimation, les visites, la signature, la remise des clés semblent péniblement réalisables à distance.

En revanche, depuis maintenant 1 an, la situation sanitaire ne s’est pas véritablement améliorée. La France est ballottée entre des confinements, des couvre-feu, des interdictions et quelques laissés-passés. Alors doit-on résigner et laisser mourir la profession sous prétexte qu’elle semble sans doute moins flexible que d’autres secteurs économiques ? Le « tout-digital » dans l’immobilier n’est peut-être pas la réponse attendue, mais il permet sans doute de sortir la tête de l’eau en attendant de meilleurs jours.

Assurément, presque 1 an après le premier confinement national, le secteur de l’immobilier, dans sa majorité, a su alors se mettre au pli. Visites virtuelles, photos 3D, rendez-vous en visio, autant d’outils qui ont su répondre aux problématiques actuelles. La capacité de résilience du professionnel de l’immobilier est sans limites et comme peut l’annoncer Capital, “Nous sommes au début d’une révolution”.

3. Les agences digitales ont une longueur d’avance !

Mais cette révolution, les agences digitales nouvelles générations l’ont débuté il y a déjà quelques années. Alors que depuis leur apparition sur le marché de l’immobilier, les agences hybrides n’ont fait que prôner l’importance des outils digitaux dans la transaction immobilière, ils prennent aujourd’hui tout leur sens. Face à cette crise ces start-up de l’immobilier n’ont eu alors aucune difficulté à faire face aux restrictions sanitaires en vigueur. Leur modèle digital, leur vision plus claire et leur positionnement plus juste répondaient parfaitement à la conjoncture.

Alors que de nombreux vendeurs et acquéreurs se sont quelque peu sentis abandonnés aux débuts des hostilités, des agences comme Homki ont très vite compris les enjeux d’un tel bouleversement. Bien que la situation semblait si dramatique, personne ne devait se sentir délaissé dans ses projets de vie. Le monde immobilier ne devait pas perdre les pédales, continuer sa route malgré tout et surtout rassurer ses clients.

Malgré une année 2020 critique pour une grande partie de l'hexagone, Homki, leader de l’agence digitale nouvelle génération a d’ailleurs réussi ce défi avec brio en concluant l’année 2020 avec près de 1500 mandats signés. Digitale oui, mais pas que.. Homki offre un accompagnement professionnel de A à Z pour un prix fixe de 2990 € au succès, alors qui dit mieux ?

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