Après deux années difficiles, le marché de l’immobilier ancien montre des signes encourageants de reprise. La conjonction de plusieurs facteurs favorables, tels que la baisse des taux d’intérêt, la stabilisation des prix, et une demande accrue des acquéreurs, semble amorcer un nouveau cycle.
Si vous avez l'intention de vendre cette année, quelle que soit la raison, vous vous demandez sûrement si c'est le bon moment. Que ce soit par obligation (événement personnel), pour acheter plus grand, ou pour changer de vie, nous allons vous aiguiller pour que vous compreniez comment se dessine le marché en 2025.
La reprise amorcée dès l’été 2024 s’est confirmée par une nette augmentation des volumes de transactions. Le dernier trimestre de l’année a marqué une forte progression, témoignant d’une activité en plein essor. À la fin septembre 2024, le nombre de transactions réalisées sur les 12 mois précédents est estimé à 780 000, selon les notaires de France. Cette dynamique dépasse les prévisions initiales, annonçant un marché en voie de stabilisation après deux années de ralentissement.
L’assouplissement de la politique monétaire par la Banque centrale européenne (BCE) a permis une nette diminution des taux des crédits immobiliers. Entre janvier et décembre 2024, le taux moyen sur 20 ans est passé de 4,17 % à 3,3 %, selon Meilleurtaux. Cette baisse redonne du pouvoir d’achat aux ménages et stimule les projets d’acquisition différés depuis plusieurs années.
Cette tendance pourrait s’accentuer en 2025, avec des taux prévus à 3 % dès le premier trimestre. Il faut le savoir, des taux de crédits immobiliers à 3 %, si l'on analyse les données historiques des 40 dernières années, sont des taux « normaux ». Les taux à 1 % étaient, en effet, une exception.
En novembre 2024, le nombre de prêts accordés a augmenté de 14,6 % par rapport à l’année 2023 (contre une baisse de 43,2 % à la même date de l'année précédente), d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
Bien que les chiffres exacts varient selon les régions et les types de biens, on peut estimer que la baisse des prix immobiliers entre le dernier trimestre de 2024 et 2022 se situe globalement entre 5 % et 8 %, avec une tendance à l'atténuation de cette baisse vers la fin de l'année 2024. Cette correction a, en effet, permis aux ménages d’accéder plus facilement à la propriété.
Les prévisions pour 2025 s’annoncent encourageantes. Selon les experts, le marché devrait se normaliser avec environ 850 000 transactions sur l’année. Plusieurs facteurs plaident pour une poursuite de cette reprise :
L’année 2025 apparaît comme une année charnière pour l'immobilier ancien en offrant une fenêtre d’opportunité unique pour les ménages souhaitant investir dans l’immobilier. Malgré les incertitudes, les conditions d’emprunt favorables et la stabilisation des prix constituent des arguments majeurs pour relancer durablement ce marché. Ainsi, il sera plus facile, et sûrement plus rapide, de vendre son bien cette année. Explications.
Les experts s'attendent à une augmention du nombre d'acquéreurs sur le marché, avec le retour des primo-accédants notamment, et de certains ménages plus modestes, écartés du marché ces deux dernières années.
En témoignent les évéments de janvier :
Si les prix immobiliers se stabilisent en 2025, ils demeurent cependant à un niveau relativement élevé. Pour les vendeurs, cela constitue un atout considérable : ils peuvent espérer valoriser leur bien à des conditions avantageuses, tout en bénéficiant d’une demande accrue. Cette stabilité des prix s’explique par plusieurs facteurs, dont une offre limitée et une demande en hausse, ce qui maintient une certaine tension sur le marché.
Pour les propriétaires, il s’agit donc d’un moment stratégique. En effet, un prix stable mais élevé permet de maximiser le retour sur investissement sans risquer une surévaluation qui pourrait freiner la vente. Les acheteurs, pour leur part, sont rassurés par cette absence de fluctuations brusques, ce qui les pousse à concrétiser leurs projets plus rapidement.
Un autre avantage notable de vendre en 2025 réside dans la réduction des délais de vente. Avec un nombre accru d’acquéreurs actifs sur le marché, la concurrence entre les acheteurs s’intensifie, favorisant des transactions plus rapides. Les biens attractifs et bien positionnés se vendent souvent dès les premières semaines de mise en vente.
En résumé, 2025 semble offrir une opportunité rare pour les propriétaires : des prix élevés, une demande croissante et des délais de vente raccourcis. Saisir cette fenêtre pourrait s’avérer particulièrement avantageux pour maximiser les bénéfices et minimiser les contraintes liées à une vente immobilière.
Bien entendu, il faut être conscient que des incertitudes politiques et économiques pourraient peser sur cette dynamique. Une crise institutionnelle prolongée ou des mesures défavorables dans le cadre du budget national pourraient fragiliser la confiance des ménages. De plus, une hausse inattendue des prix liée à la baisse des taux risquerait de figer à nouveau le marché.
Enfin, l’offre de logements reste un enjeu crucial. À Paris, elle a reculé de 7 % en 2024, et les grandes métropoles enregistrent une baisse similaire. Cette contraction pourrait exercer une pression haussière sur les prix à partir du second semestre 2025.