Les arnaques dans l'immobilier représentent malheureusement une menace importante à laquelle sont confrontés de nombreux acquéreurs et vendeurs. Ces escroqueries prennent des formes variées et évoluent constamment pour tromper leurs victimes.
Que vous achetiez dans l'ancien ou le neuf, il est essentiel d'être informé et vigilant sur les différentes techniques mises en œuvre par les arnaqueurs. Dans cet article, Homki décrypte en détail les arnaques les plus répandues du moment, pour que vous évitiez au maximum d’en être victime.
Certains propriétaires véreux, ne souhaitant pas véritablement vendre leur bien, peuvent demander à certains acheteurs potentiels de leur verser un acompte avant toute signature, afin de « réserver le bien », sous prétexte que beaucoup d’autres acheteurs sont également intéressés. Il est même possible que ce soit une agence immobilière malhonnête qui vous demande de lui verser cet acompte.
Des sommes de 5 000 € à 10 000 € sont couramment réclamées selon la valeur du bien, à virer sur un compte bancaire douteux. Les arnaqueurs n'hésitent pas à menacer de vendre à d'autres acquéreurs si vous ne payez pas rapidement cet acompte fictif.
N’acceptez jamais ce type de pratique, à moins que la transaction se déroule devant un notaire et dans le cadre d’une signature d’un compromis de vente, sans quoi vous ne pourrez pas vous retourner juridiquement contre le vendeur ou bien l’agence.
Soyez donc intraitable et n'acceptez jamais de verser quoi que ce soit pour réserver un bien immobilier auprès d'une partie non professionnelle et hors d'un cadre notarié.
Procédé relevant plutôt de la tromperie que de l’arnaque, il est souvent pratiqué par des agences immobilières ou des mandataires immobiliers en quête de rentrer des mandats de vente rapidement. Ils contactent les propriétaires en leur affirmant avoir des acheteurs très intéressés et prêts à faire une offre alléchante, pour pousser les propriétaires à signer un mandat de vente avec eux.
Une fois le mandat signé, certaines continuent leur manège en vous faisant miroiter des visites de ces prétendus acheteurs. Ils peuvent même aller jusqu'à organiser de fausses visites avec des complices se faisant passer pour des acquéreurs potentiels.
Pour éviter de tomber dans ce piège :
Cette arnaque repose sur la précipitation et l'appât du gain facile. Prenez votre temps, vérifiez l’historique de l’agence avant toute signature, et il est peu probable que vous vous fassiez avoir par ce type de pratique.
Dans le cadre de l'achat d'un bien immobilier, les vendeurs peuvent légitimement vous demander certaines informations afin de s'assurer de votre sérieux et de votre capacité financière. Cependant, vous devez rester prudent et vigilant sur les documents que vous leur transmettez.
Il est par exemple courant qu'un vendeur exige une attestation d'accord de prêt immobilier ou une preuve de fonds disponibles, avant ou pendant les visites. Cette demande est justifiée pour s'assurer que vous disposez bien des moyens nécessaires à l'acquisition.
En revanche, vous ne devez en aucun cas fournir trop de pièces justificatives sensibles comme votre pièce d'identité, vos bulletins de salaire ou relevés bancaires dès les premiers échanges. Ces informations personnelles sont confidentielles et pourraient être détournées à des fins malveillantes.
Certains vendeurs peu scrupuleux les exigent pourtant d'entrée de jeu, sous divers prétextes fallacieux comme vérifier votre "éligibilité" ou accélérer les démarches en amont. Mais leur réel objectif peut être de se procurer ces données à des fins d'usurpation d'identité.
Limitez-vous donc strictement aux justificatifs rapidement requis pour l'achat, comme l'attestation de prêt. Pour tout autre document confidentiel, attendez qu'un professionnel comme le notaire vous le réclame officiellement dans le cadre de la transaction sécurisée.