Prix net vendeur, valeur vénale, prix de vente… Autant de termes qui complexifient dès le départ la mise en vente d’un bien immobilier. Néanmoins, pour un propriétaire, c’est bien le prix net vendeur qui compte. Comment le calculer ? Comment l’optimiser ? Homki vous révèle tout sur le sujet !
Le prix net vendeur est, pour un propriétaire vendeur, le montant exact qu’il recevra à l’issue de la vente de son bien immobilier. Il est souvent bien différent du prix d’achat dépensé par l’acquéreur. Celui-ci est en effet augmenté des frais de notaire (8 % du prix de vente dans l’ancien) et, pour 3 ventes sur 4, des frais d’agence (non réglementés, de 5 % du prix en moyenne en France)…
Lorsque la valeur d’un bien immobilier est estimée à 300 000 €, par exemple, la maison ou l’appartement partira au prix de sa valeur, voire à un prix moins élevé (négocié). Bien que la France connaît une hausse des prix considérable, un bien, même très attractif, ne se vendra pas s’il est à un prix trop surestimé. Il est courant, humain même, de penser que son bien immobilier vaut plus que sa valeur.
Le prix avec les frais d’agence compris est nommé prix FAI, “frais d’agence inclus”. Car si la transaction immobilière a été conclue par un agent immobilier et qu’un mandat de vente a été signé, alors le paiement des frais d’agence est obligatoire et doit être fait au moment de la signature de l’acte authentique. Sur l’annonce d’un bien immobilier, le prix affiché est :
Le prix de vente immobilière, augmenté des frais d’agence, ne correspond pas à la somme exacte payée par l’acquéreur. En effet, il devra obligatoirement s’acquitter des frais d’acquisition, dits “frais de notaire”. Contrairement aux frais d’agence qui sont librement fixés par l’agence elle-même, les frais de notaire sont encadrés par la loi car ils sont principalement constitués de taxes versées à l’Etat. Ainsi, ils sont généralement de 8 % du prix de vente dans l’ancien, et de 2 % dans le neuf.
Dans cette situation, l’acquéreur déboursera 340 000 € pour un bien dont l’estimation était à 300 000 €. Le prix net vendeur sera à la hauteur de la valeur du bien. Pourtant, il faut être conscient que le calcul du prix présenté dans cette situation est idéal pour le vendeur, un peu moins pour l’acquéreur.
Prenons un appartement ancien, à Bordeaux, estimé à 300 000 €. Le vendeur, qui connaît la valeur de son bien, désire recevoir dans sa poche le vrai prix de son logement; soit 300 000 €. Un propriétaire souhaite vendre son bien au meilleur prix, cela va de soi.
Si ce dernier a signé un mandat de vente dans une agence immobilière, pour satisfaire son client, l’agence traditionnelle le mettra en vente à 315 000 € (commission incluse).
Soit 300 000 + 5 % = 315 000 €
Dans les faits, plus les frais d’agence immobilière sont élevés, plus cela fait baisser le prix net vendeur. Tout professionnel de l’immobilier ne vous dira pas le contraire. Si un acquéreur est prêt à débourser 315 000 € pour un bien, il est toujours préférable que cette somme aille directement dans la poche du propriétaire. C’est pour cela que de plus en plus de vendeurs tentent de vendre leur bien de particulier à particulier.
L’idéal reste de passer par une agence immobilière qui connaît les rouages de la transaction et saura ainsi comment mettre en valeur le bien tout en s’occupant de l’ensemble des étapes. En ce sens, n’oubliez jamais de demander le montant des frais d’agence avant de signer un mandat. Une agence immobilière à prix fixe, si elle offre les mêmes services qu’une agence traditionnelle, est la meilleure solution pour optimiser son net vendeur tout en vendant au plus vite.
L’acquéreur peut réussir à économiser une petite partie des frais de notaire s’il sépare les frais d’agence du prix du bien. Cette option doit être notifiée dans le mandat de vente. Si les frais d’agence sont compris dans le prix total, automatiquement les frais de notaire seront plus importants car ils sont calculés en fonction du prix total du bien.